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Par criss44 le 26 Février 2015 à 18:30
Il mélange au fond de sa tasse
Du miel
Il regarde par le vasistas
Le ciel
A chaque fois que passe un avion
Il se dit que c'est peut-être elle
Qui passe au-dessus de sa maison
On lui a dit qu'elle était au ciel
Il rêve couché sur un parquet
Dans les bras de sa mère
Dessinée à la craie
Tous les soirs en secret
Ce dessin il le fait
Trait pour trait
À partir d'un portrait
Il rêve couché sur un parquet
Dans les bras de sa mère
Dessinée à la craie
Tous les soirs en secret
Ce dessin il le fait
Trait pour trait
À partir d'un portrait
Perdu au fond de sa classe
Il s'emmêle
Il se débat avec le coriace
Pluriel
Puis il explique à sa maitresse
Pourquoi "parent" ne prend pas d'"s"
Des câlins il en voudrait tellement
Ne serait-ce qu'un par an
Il rêve couché sur un parquet
Dans les bras de sa mère
Dessinée à la craie
Tous les soirs en secret
Ce dessin il le fait
Trait pour trait
À partir d'un portrait
Il rêve couché sur un parquet
Dans les bras de sa mère
Dessinée à la craie
Tous les soirs en secret
Ce dessin il le fait
Trait pour trait
À partir d'un portrait
Il rêve couché sur un parquet
Dans les bras de sa mère
Dessinée à la craie
Tous les soirs en secret
Ce dessin il le fait
Trait pour trait
À partir d'un portrait
Trait pour trait
À partir d'un portrait(Calogero)
17 commentaires -
Par criss44 le 13 Février 2015 à 18:00
Ce matin encore elle se trouve moche
Et plus elle se rapproche
De cet odieux miroir
Plus elle constate son désespoir…
Comment peut-on est être aussi moche
Et à qui en faire le reproche !
Elle en veut à ses parents
Qui n’ont pas du prendre leur temps
Pour fignoler ce gros bébé
Avant son arrivée…
Ce sont peut-être ses yeux
Qui ne reflètent aucun feu…
Non c’est son nez,
Légèrement allongée…
En fait c’est sa bouche
Qui lui donne l’air farouche…
La raideur de ses cheveux
N’arrange rien ou bien peu…
Son corps élancé et droit
Un postérieur trop plat
Une poitrine que l’on devine
Parce que sa taille n’est pas si fine…
Un vrai garçon manqué
Voilà, le terme est lancé…
Ce matin encore elle se trouve moche
Et plus elle se rapproche
De cet odieux miroir
Plus elle constate son désespoir…
Comment peut-on être aussi moche !
Et à qui en faire le reproche…
Elle en veut au monde entier
D’être aussi affublé
Elle avance toute dégingandée
Sans charme, sans volupté…
Elle est embarrassée de quelques kilos
En trop, qu’elle ne cache pas avec brio…
Elle se dit que c’est trop injuste, voilà tout
Que la beauté n’est pas tout…
Ce ne sont pas les apparences
Qui font d’une personne l’importance…
La beauté de l’âme, du cœur
Vaut mieux que l’aspect extérieur…
Le plus laid des hommes
Peut-être le plus beau, tout comme
Le plus beau des hommes
Peut-être le plus laid, en somme…
Ce matin encore elle se trouve moche
Et plus elle rapproche
De cet odieux miroir
Plus elle constate son désespoir…
Comment peut-on être aussi moche !
Mais, plus de reproche…
Car la vie est un cadeau
Pour les petits, les gros, les moches et les pas beaux,
Et puis l’envi d’être beau
N’appartient qu’à ceux
Qui doutent d’eux…
Elle se trouve moche certes, mais c’est la beauté qu’elle a en elle,
Qui lui donne des ailes
Et fait que sa vie est bien remplie
De joie, d’amour et de folie…
Car elle a enfin compris
Qu’en croquant la vie
A pleine dents
Elle a pu connaître toutes sortes de gens
Qui comme elle, sont suffisamment intelligents
Pour ne pas s’arrêter qu’au physique
Car en chaque personne il y a une beauté unique…
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Par criss44 le 23 Janvier 2015 à 23:00
Un appel qui ne vient pas,
Une personne qui ne revient plus,
Une lettre qu’on ne reçoit pas,
Un enfant qu’on ne voit plus,
Une jeunesse qui n’est plus là,
Un amour qui semble perdu.
Tu t’attardes à faire revivre
Ce passé qui demande à mourir.
Et tu perds ton temps à retenir
Une illusion qui te fait souffrir .
Arrête de t’enfuir dans tes souvenirs
Et de faire vieillir ton avenir.
Il est temps de te ressaisir,
Et à nouveau,
tu te dois de revivre.
Laisse au présent la chance de te séduire,
Et au futur le bonheur de t’épanouir.
Tout ce que la vie a de beau, elle va te l’offrir.
Il suffit de lui sourire et de t’ouvrir.
Le chemin pour y parvenir
Est de lâcher prise, ne plus retenir,
Laisser aller, afin de grandir.
Et à nouveau tout accueillir.
(Richard Migneault)J'évite de dire du mal de moi.
Il y a tellement de gens qui peuvent faire ça mieux que moi ...(Source facebook)
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Par criss44 le 15 Janvier 2015 à 18:00
Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine
Je jette un dernier regard sur ma femme, mon fils et mon domaine
Akim, le fils du forgeron, est venu me chercher;
Les druides ont décidé de mener le combat dans la vallée
Là où tous nos ancêtres, de géants guerriers celtes
Après de grandes bataillesse sont imposés en maîtres
C'est l'heure maintenant de défendre notre terre
Contre une armée de Cimmériens prête à croiser le fer
Toute le tribu s'est réunie, autour des grands menhirs
Pour invoquer les dieux afin qu'ils puissent nous bénir
Après cette prière avec mes frères, sans faire état de zèle
Les chefs nous ont donné à tous des gorgées d'hydromel
Pour le courage, pour pas qu'il y ait de faille
Pour rester grands et fiers quand nous serons dans la bataille
Car c'est la première fois pour moi que je pars au combat
Et j'espère être digne de la tribu de Dana
Dans la vallée de Dana
Dans la vallée , j'ai pu entendre les échos
Dans la vallée de Dana
Dans la vallée , des chants de guerre près des tombeaux
Après quelques incantations de druides et de magie
Toute la tribu, le glaive en main, courait vers l'ennemi
La lutte était terrible et je ne voyais que des ombres
Tranchant l'ennemi qui revenait toujours en surnombre
Mes frères tombaient l'un après l'autre devant mon regard
Sous le poids des armes que possédaient tous ces barbares
Des lances, des haches et des épées dans le jardin d'Eden
Qui écoulait du sang sur l'herbe verte de la plaine
Comme ces jours de peine, où l'homme se traîne
À la limite du règne du mal et de la haine
Fallait-il continuer ce combat déjà perdu ?
Mais telle était la fierté de toute la tribu
La lutte a continué comme ça jusqu'au soleil couchant
De férocité extrême en plus d'acharnement;
Fallait défendre la terre de nos ancêtres enterrés là
Et pour toutes les lois de la tribu de Dana
Au bout de la vallée on entendait le son d'une corne
D'un chef ennemi qui rappelait toute sa horde
Avait-il compris qu'on lutterait même en enfer
Et qu'à la tribu de Dana appartenaient ces terres ?
Les guerriers repartaient, je ne comprenais pas
Tout le chemin qu'ils avaient fait pour en arriver là
Quand mon regard se posa tout autour de moi
J'étais le seul debout de la tribu ; voilà pourquoi
Mes doigts se sont écartés tout en lâchant mes armes
Et le long de mes joues se sont mises à couler des larmes
Je n'ai jamais compris pourquoi les dieux m'ont épargné
De ce jour noir de notre histoire que j'ai contée
Le vent souffle toujours sur la Bretagne armoricaine
Et j'ai rejoint ma femme, mon fils et mon domaine
J'ai tout reconstruit de mes mains pour en arriver là
Je suis devenu roi de la tribu de Dana
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Par criss44 le 10 Janvier 2015 à 12:17
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